Quand un professeur d’université rencontre un dessinateur de BD, ça donne naissance à un projet original où la science et l’humour s’associent pour traiter de questions très actuelles.
Epistémè est en cours de réalisation. Il sera édité par la maison La boîte à Bulles, courant 2023. Vous pouvez contribuer à la réalisation de cette bande dessinée sur ma page Tipeee.
Synopsis
Un professeur et un dessinateur de BD sont poursuivis par des trolls. Et pas uniquement des « platistes » « climatosceptiques » ou « antivax »… Il y en a partout et sur tous les sujets. A qui peut-on faire confiance, aujourd’hui, pour se faire une opinion fiable ? Pourquoi est-ce si difficile d’avoir une pensée scientifique ? Est-ce
que ça a toujours été comme ça ? Les « savants » ont-ils toujours dû s’opposer à des trolls ?
Ni Bouvard et Pécuchet, ni Diderot et d’Alembert, mais avec un peu de tout ça, les deux personnages vont enquêter en remontant dans le temps. Ils vont rencontrer celles et ceux qui ont inventé la science. Derrière des noms exagérément illustres, ou injustement inconnus, ce sont souvent des personnages fascinants avec des vies extraordinaires. Ils ont parfois été totalement dépassés par leurs propres découvertes qui pouvaient d’ailleurs venir de pensées hasardeuses et pas du tout scientifiques. C’est donc une histoire de vies et de morts, d’amours et de haines, de luttes et de pouvoirs.
Plan
Cinq volumes renvoient à la fois à des périodes, des espaces géographiques et des états de civilisation.
Volume 1 : Eurêka (Grèce antique)
Après avoir rappelé des moments importants de la civilisation (des outils préhistoriques aux calculs égyptiens et à l’astronomie babylonienne, en passant par l’invention de l’écriture) on fera vraiment commencer l’histoire des sciences en Grèce antique. C’est à ce moment-là, en effet, que des hommes commencent à décrire, expliquer et prévoir les phénomènes naturels en évacuant le hasard, les divinités et la volonté propre des éléments.
Volume 2 : Azimut (moyen-âge arabe et européen)
La période romaine et médiévale est d’abord marquée par la naissance (conflictuelle) du christianisme.
Après la conversion rocambolesque de Constantin et la chute de Rome, Augustin d’Hippone déclare la théologie comme « Reine des sciences » et confisque la connaissance au profit du clergé. On entre dans 1000 ans d’obscurantisme européen et l’histoire des sciences est longtemps passée de l’antiquité grecque au 17ème siècle comme s’il ne s’était rien passé. Depuis les années 2000, on redécouvre l’âge d’or de la science arabe.
Volume 3 : Cogito (renaissance)
C’est Copernic, Tycho Brahe, Kepler et Galilée qui, avec des histoires et des personnalités très différentes, vont provoquer la « rupture épistémologique » : la science devient mathématique et empirique.
Volume 4 : Révolutions (époque moderne, XIXe siècle)
La science sort de l’intuition et énonce des théories impossibles à percevoir autrement que par le calcul et l’expérimentation. Une grande affaire de ce début du XVIIIe siècle va être la question de l’évolution et de l’âge de la terre. Mais en France ce sont aussi les prémisses de la Révolution, avec l’Encyclopédie, mais ce sont aussi les débuts des Sciences humaines et sociales.
Volume 5 : Big-bang (XXe siècle)
Médecine, chimie, radioactivité, informatique et science des données, ADN, révolution relativiste et quantique, psychologie, intelligence artificielle : des mondes inconnus s’ouvrent à l’humanité, bouleversant celle-ci de façon radicale.